Les mouches des fruits occasionnent des pertes considérables dans les vergers d’Afrique de l’Ouest. Mangues, agrumes et anacardes deviennent impropres à la consommation à cause de leurs piqûres. Au cours de ces dernières années, les chercheurs du Cirad et de l’IITA ont mis au point un ensemble de techniques de lutte biologique contre ces ravageurs primaires et de quarantaine. Ils s’intéressent en particulier à la fourmi tisserande, l’un de leurs prédateurs, qui non seulement dévore leurs larves, mais émet des signaux chimiques qui exercent un effet répulsif vis-à-vis de leurs femelles

« La reine, qui peut vivre de vingt à cinquante ans, a une salle royale qui se trouve à plusieurs mètres sous le monticule ». Le reste de la colonie est composé d’ouvrières, de soldats. La fourmilière géante de Berrien est construite autour d’une vieille souche. La taille du tumulus qu’elle forme, laisse augurer du nombre d’individus qui la peuplent, « sans doute plusieurs millions ». Comme toute fourmilière qui se respecte, elle comporte un solarium incubateur, un cimetière, une salle de garde, une étable à pucerons, « car les fourmis élèvent ces insectes et les traient pour obtenir un miellat », un grenier à viande, un autre pour les grains, une salle d’hibernation.

C’est la dernière-née des créations des Machines de l'île. Une fourmi géante, dite aussi « fourmi de voyage », sur laquelle embarqueront quatre personnes avec un conducteur.

Claude Lebas a écrit :On est foutus on mange trop.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10 ... urmis.html

J’étudie en ce moment la nutrition chez les fourmis et, en particulier, les effets toxiques des régimes hyperprotéinés sur leur espérance de vie. J’ai nourri les colonies avec des régimes alimentaires très riches et me suis aperçue que leur durée de vie était diminuée de 10 à 20 fois. Un constat qui est très important pour l’Homme à une époque où ces régimes sont très à la mode. Nous avons fait un lien avec la mortalité des abeilles. On a remarqué que leur disparition coïncidait avec l’utilisation massive de suppléments protéinés par les apiculteurs pour compenser le manque de pollen dans l’environnement.

Audrey Dussutour, du Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse (CRCA- UPS/CNRS).
Tiens, à méditer pour les éleveurs.

Solenopsis invicta. C’est le nom scientifique des fourmis de feu, l’une des espèces les plus agressives de fourmi dont la morsure n’est pas spécialement douloureuse (classée au stade 1 de l’échelle de Schmidt) du moins quand un seul insecte pique. Problème : une fois qu’une fourmi déclenche une attaque c’est tout la colonie qui suit ! Et là, ça peut faire très mal…l’autre particularité des fourmis de feu c’est de pouvoir se rassembler pour former une grosse boule, sorte de radeau capable de flotter sur l'eau. Une colonie entière peut ainsi se déplacer ou résister aux inondations fréquentes dans leur habitat d’origine, l’Amérique du Sud.