Reine Formica ?
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- Bernard Fayard
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Re: Reine Formica ?
Oui, je n'ai pas intégré "ombragé/mi-ombre/ensoleillé" dans mon protocole.
Je vais le rajouter.
Je viens d'aller faire un tour sur le site de MétéoFrance (c'est bien fait !).
J'ai réussi à retrouver des données.
Seul hic, elles sont basées d'après la station de Besançon.
Besançon est 500 m en dessous de mon secteur (je suis à 850 m).
Et au niveau températures, il y a une nette différence.
Donc je vais essayer d'écrire à MétéoFrance pour obtenir des données plus locales.
Ou rechercher un peu plus sur le site...
Merci pour l'encouragement, y en faudra !
Belles photos Christian !
J'ai pensé mettre une bouteille ou un objet pour voir les dimension du nid d'un coup d'oeil.
Mais à ce rythme là, seul, je ne pourrai pas tout assumer, à moins de partir avec une caravane sur le dos.
Je passe déjà en moyenne 10 à 15 minutes par dômes, entre les mesures, les photos, les prélèvements et les notes...
Je vais le rajouter.
Je viens d'aller faire un tour sur le site de MétéoFrance (c'est bien fait !).
J'ai réussi à retrouver des données.
Seul hic, elles sont basées d'après la station de Besançon.
Besançon est 500 m en dessous de mon secteur (je suis à 850 m).
Et au niveau températures, il y a une nette différence.
Donc je vais essayer d'écrire à MétéoFrance pour obtenir des données plus locales.
Ou rechercher un peu plus sur le site...
Merci pour l'encouragement, y en faudra !
Belles photos Christian !
J'ai pensé mettre une bouteille ou un objet pour voir les dimension du nid d'un coup d'oeil.
Mais à ce rythme là, seul, je ne pourrai pas tout assumer, à moins de partir avec une caravane sur le dos.
Je passe déjà en moyenne 10 à 15 minutes par dômes, entre les mesures, les photos, les prélèvements et les notes...
- Bernard Fayard
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Re: Reine Formica ?
En parlant de protocole, je vais vous demander conseil afin de savoir si celui que j'applique est correcte.
PROJET MYRMECOGRAPHIE
PROTOCOLE
1. Repérage
Repérer le ou les dômes existants et revenir par beau temps.
Noter la date de découverte.
2. Relevés
Réaliser les relevés adéquats.
Codifier chaque dôme.
2.1. Photographies
Prise de 2 clichés minimum, à 90° l’un de l’autre.
2.2. Mesures
Mesurer le diamètre du dôme selon l’axe Nord-Sud et l’axe Ouest-Est.
Mesurer la hauteur du dôme (mesurer au milieu d’une pente selon les cas).
Déterminer la direction de l’exposition principale au soleil du dôme.
Indiquer le degré d'ensoleillement.
Déterminer l’altitude du dôme.
Estimer l’âge du dôme.
Estimer l’espérance de vie selon l’échelle de Fayard.
Rédiger le descriptif du dôme et de son contexte (biotope et autres).
Indiquer la date des relevés.
2.3. Prélèvements
Réaliser 15 prélèvements d’individus asexués et 5 sexués (si possible).
[10 et 3 pour Antarea, 5 et 2 pour mes archives]
Indiquer la date des prélèvements.
Indiquer le lieu des prélèvements.
Indiquer le biotope des dômes prélevés.
3. Évaluations
Évaluer la zone de chasse et les interconnexions entre les dômes.
4. Saisies des données
Inscrire les données de terrain dans les 3 fichiers.
Calculer le volume de chaque dôme d'après les mesures de terrain.
3.1. Fiche technique
Saisir les données de terrain (2.2) dans les fiches techniques par secteur.
3.2. Tableau
Saisir les données de terrain (2.2) dans le tableau récapitulatif.
3.3. Carte
Enregistrer la géo-localisation des dômes sur la carte Google Map.
Voilà, je pense qu'il peut être complété, mais il faut que cela reste dans mon domaine de compétences.
Je ne suis pas scientifique.
PROJET MYRMECOGRAPHIE
PROTOCOLE
1. Repérage
Repérer le ou les dômes existants et revenir par beau temps.
Noter la date de découverte.
2. Relevés
Réaliser les relevés adéquats.
Codifier chaque dôme.
2.1. Photographies
Prise de 2 clichés minimum, à 90° l’un de l’autre.
2.2. Mesures
Mesurer le diamètre du dôme selon l’axe Nord-Sud et l’axe Ouest-Est.
Mesurer la hauteur du dôme (mesurer au milieu d’une pente selon les cas).
Déterminer la direction de l’exposition principale au soleil du dôme.
Indiquer le degré d'ensoleillement.
Déterminer l’altitude du dôme.
Estimer l’âge du dôme.
Estimer l’espérance de vie selon l’échelle de Fayard.
Rédiger le descriptif du dôme et de son contexte (biotope et autres).
Indiquer la date des relevés.
2.3. Prélèvements
Réaliser 15 prélèvements d’individus asexués et 5 sexués (si possible).
[10 et 3 pour Antarea, 5 et 2 pour mes archives]
Indiquer la date des prélèvements.
Indiquer le lieu des prélèvements.
Indiquer le biotope des dômes prélevés.
3. Évaluations
Évaluer la zone de chasse et les interconnexions entre les dômes.
4. Saisies des données
Inscrire les données de terrain dans les 3 fichiers.
Calculer le volume de chaque dôme d'après les mesures de terrain.
3.1. Fiche technique
Saisir les données de terrain (2.2) dans les fiches techniques par secteur.
3.2. Tableau
Saisir les données de terrain (2.2) dans le tableau récapitulatif.
3.3. Carte
Enregistrer la géo-localisation des dômes sur la carte Google Map.
Voilà, je pense qu'il peut être complété, mais il faut que cela reste dans mon domaine de compétences.
Je ne suis pas scientifique.
- Bernard Le Roux
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Re: Reine Formica ?
je me demandais si le dôme ne sert pas à "isoler" du froid la fourmilière pendant l'hiver ? Chez moi les dômes semblent en moyenne plus petits.
Les relevés de météofrance risquent d'être trop imprécis car il y a des micro climats autour des fourmilières : orientation, arbre, talus, etc.
Les fourmilières que nous avons vues sont encore à des altitudes plus élevées, de mémoire, il me semble 1400m ?
Les relevés de météofrance risquent d'être trop imprécis car il y a des micro climats autour des fourmilières : orientation, arbre, talus, etc.
Les fourmilières que nous avons vues sont encore à des altitudes plus élevées, de mémoire, il me semble 1400m ?
- Bernard Fayard
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Re: Reine Formica ?
Bonsoir Bernard,
Les dômes que nous avons relevés était entre 1000 et 1200 m d'altitude de mémoire.
Je revérifierai sur la carte IGN.
Mais ce que tu dis est intéressant, les températures et le climat de manière générale, doivent être différents en forêt qu'en lisière par exemple. L'idéal serait que je puisse, quotidiennement, relever les températures les plus hautes et les plus basses pour un dôme en particulier.
Je peux le faire pour un ou deux dômes invisibles de la route, mais je ne pourrais pas garantir que je puisse y aller tous les jours. Mais une fois par semaine, pourquoi pas.
A moins de trouver le financement pour installer une sonde reliées à un satellite qui renverrait les données sur mon ordinateur... Mais là aussi, il faudrait que ce soit un lieu protégé et en accord avec l'ONF par exemple, car une sonde de volée, ça risquera de m'irriter quelque peu.
Bref, il y a des projets et des études à faire, rien que sur la construction et l'évolution des dômes semaines après semaines, années après années.
Bien à toi
Bernard
PS : je t'ai envoyé un MP il y a quelques jours.
Les dômes que nous avons relevés était entre 1000 et 1200 m d'altitude de mémoire.
Je revérifierai sur la carte IGN.
Mais ce que tu dis est intéressant, les températures et le climat de manière générale, doivent être différents en forêt qu'en lisière par exemple. L'idéal serait que je puisse, quotidiennement, relever les températures les plus hautes et les plus basses pour un dôme en particulier.
Je peux le faire pour un ou deux dômes invisibles de la route, mais je ne pourrais pas garantir que je puisse y aller tous les jours. Mais une fois par semaine, pourquoi pas.
A moins de trouver le financement pour installer une sonde reliées à un satellite qui renverrait les données sur mon ordinateur... Mais là aussi, il faudrait que ce soit un lieu protégé et en accord avec l'ONF par exemple, car une sonde de volée, ça risquera de m'irriter quelque peu.
Bref, il y a des projets et des études à faire, rien que sur la construction et l'évolution des dômes semaines après semaines, années après années.
Bien à toi
Bernard
PS : je t'ai envoyé un MP il y a quelques jours.
- Hugo Darras
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- niger = noire ? : non
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Re: Reine Formica ?
Bonjour,
Tu peux justement prendre tes photos avec un objet de taille fixe comme référentiel au niveau du nid,et tu pourras estimer la hauteur, le diamêtre et le volume sur ordinateur, de façon surement plus précise et rapide que sur le terrain.
L'information sur l'exposition du nid s'obtient de façon élégante, en prenant une photo du ciel au niveau du nid, avec un objectif fisheye par exemple. C'est une donnée qui peut s'exploiter informatiquement pour plus de rigueur.
As-tu déja essayer d'évaluer la zone de chasse d'une colonie, car cela me semble optimiste en quelques minutes.
Pour ce qui est des interconnexions, qui doit représenter un travail important, fais-tu des tests d'agressivités et si oui que protocole ?
En un sens ton protocole me semble critiquable, car beaucoup des données que tu récoltes, visent à mieux comprendre la biologie et l'écologie de ces espèces. C'est passionnant en soit, mais couteux en temps par rapport à tes objectifs annoncés et en comparaison avec le travail bibliographique, qu'il restera à faire (recherche de relevés géographiques anciens, étude des projets d'urbanisation, de la politique d'entretien des forets...).
Des projets similaires se content parfois des relevés des localisations et d'estimation de l'anthropisation du milieu.
As-tu eu vent du travail de Reginald Verhofstede en Flandre et as tu la chance de parler allemand, pour correspondre avec la Deutsche Ameisenschutzwarte, exemplaire dans ce domaine ?
hugo
Tu peux justement prendre tes photos avec un objet de taille fixe comme référentiel au niveau du nid,et tu pourras estimer la hauteur, le diamêtre et le volume sur ordinateur, de façon surement plus précise et rapide que sur le terrain.
L'information sur l'exposition du nid s'obtient de façon élégante, en prenant une photo du ciel au niveau du nid, avec un objectif fisheye par exemple. C'est une donnée qui peut s'exploiter informatiquement pour plus de rigueur.
As-tu déja essayer d'évaluer la zone de chasse d'une colonie, car cela me semble optimiste en quelques minutes.
Pour ce qui est des interconnexions, qui doit représenter un travail important, fais-tu des tests d'agressivités et si oui que protocole ?
En un sens ton protocole me semble critiquable, car beaucoup des données que tu récoltes, visent à mieux comprendre la biologie et l'écologie de ces espèces. C'est passionnant en soit, mais couteux en temps par rapport à tes objectifs annoncés et en comparaison avec le travail bibliographique, qu'il restera à faire (recherche de relevés géographiques anciens, étude des projets d'urbanisation, de la politique d'entretien des forets...).
Des projets similaires se content parfois des relevés des localisations et d'estimation de l'anthropisation du milieu.
As-tu eu vent du travail de Reginald Verhofstede en Flandre et as tu la chance de parler allemand, pour correspondre avec la Deutsche Ameisenschutzwarte, exemplaire dans ce domaine ?
hugo
- Bernard Fayard
- Messages : 63
- Enregistré le : sam. 15 mai 2010 11:58
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Re: Reine Formica ?
Bonjour Hugo,
Pour vous éclairer un peu, je vais me situer dans le contexte de la myrmécologie.
Tout d'abord, j'étais passionné de fourmis entre 12 et 18 ans.
Je lisais et regardais des tas de documentaires, sans pousser plus loin.
Puis, pour diverses raisons, je me suis éloigné de la myrmécologie.
En 2004-2005, j'ai repris le sujet en référençant le plus de dômes possibles de Formica dans les Vosges.
Mais là aussi, par la force des choses, je n'ai pu continuer.
En 2008, j'ai repris ma passion sans toutefois aller plus en profondeur.
J'ai déménagé en 2009 dans le Doubs et ayant trouvé enfin un boulot stable, j'ai pu, au printemps 2010, me lancer concrètement dans le référencement des dômes du Doubs et du Jura.
Tout cela pour vous expliquer que côté connaissances générale de la myrmécologie et de la taxonomie, je peux dire, au regard des travaux de plusieurs personnes sur Antarea, que je suis une bille.
Alors finalement, je suis là pour apprendre.
Je suis parti de 0 et je compte sur vous tous pour progresser.
Mais un point important reste à souligner, tout en défendant une cause qui me paraît juste, je veux continuer à prendre du plaisir, car sans cela, je ne ferai rien de bon.
Donc si je dois effectuer des choses trop scientifiques, je ne pourrez et ne voudrez pas suivre, car d'autres personnes sont plus compétentes que moi et je prends déjà beaucoup de mon temps libre pour effectuer ce que je fais déjà. Je ne pourrai pas faire plus et risquer de délaisser ma famille.
C'est pour cela d'ailleurs que je recherche toujours des personnes sérieuses, motivées et compétentes pour m'épauler.
Je vais répondre à vos questions et conseils.
Je pense que l'idéal serait d'abord de mettre les individus de chaque dômes étudiés chacun dans une boîte qui leur est propre, puis de les placer dans un vivarium commun sans "fioritures" et de regarder leurs comportements. Mais je suis intéressé de prendre connaissance des protocoles déjà existants à ce niveau.
- suivi annuel et individuel des dômes et de leurs habitants
- programme de protection (et de sensibilisation au public)
Donc en effet, pour ce qui est du programme de protection (et de sensibilisation au public), l'important est de relever les endroits et le nombre de dômes qui y sont présents, d'en mesurer la dispersion et déterminer les zones où il serait préférable d'en faire transplanter, comme cela a été le cas en Italie.
Pour ce qui est du suivi annuel et individuel des dômes et de leurs habitants, cela concerne plus les passionnés eux-mêmes. Mais ça pourra toujours servir à l'ONF par exemple. C'est pour cela que je passe beaucoup de temps à mesurer, etc.
Ce que je souhaite par dessus tout, c'est aider les scientifiques qui voudraient travailler sur les Formica et leur faire gagner un temps précieux. Et puis ça nous servira à nous aussi, passionnés et myrmécologues, car en France, des scientifiques travaillant toute l'année sur les Formica et uniquement les Formica, celles qui construisent des dômes de brindilles, il ne doit pas y en avoir plus que les doigts d'une seule main. A moins que je ne me trompe bien sûr. Donc pour que les résultats que je pourrai obtenir (ou dans le futur proche, que mon association pourra obtenir) soient recevables, comme vous le dîtes, il faut respecter des protocoles rigoureux et conformes à ceux des myrmécologues professionnels, s'il y en a.
Par contre, je suis ouvert à toutes les littératures myrmécologiques francophones liées aux Formica, afin d'approfondir mes connaissances et me spécialiser de plus en plus.
Je ferai des recherches sur les travaux de Reginald Verhofstede, à moins que vous ayez déjà des liens Internet à me conseiller de visiter au préalable.
Merci de m'avoir lu et au plaisir de vous lire.
Bernard
Pour vous éclairer un peu, je vais me situer dans le contexte de la myrmécologie.
Tout d'abord, j'étais passionné de fourmis entre 12 et 18 ans.
Je lisais et regardais des tas de documentaires, sans pousser plus loin.
Puis, pour diverses raisons, je me suis éloigné de la myrmécologie.
En 2004-2005, j'ai repris le sujet en référençant le plus de dômes possibles de Formica dans les Vosges.
Mais là aussi, par la force des choses, je n'ai pu continuer.
En 2008, j'ai repris ma passion sans toutefois aller plus en profondeur.
J'ai déménagé en 2009 dans le Doubs et ayant trouvé enfin un boulot stable, j'ai pu, au printemps 2010, me lancer concrètement dans le référencement des dômes du Doubs et du Jura.
Tout cela pour vous expliquer que côté connaissances générale de la myrmécologie et de la taxonomie, je peux dire, au regard des travaux de plusieurs personnes sur Antarea, que je suis une bille.
Alors finalement, je suis là pour apprendre.
Je suis parti de 0 et je compte sur vous tous pour progresser.
Mais un point important reste à souligner, tout en défendant une cause qui me paraît juste, je veux continuer à prendre du plaisir, car sans cela, je ne ferai rien de bon.
Donc si je dois effectuer des choses trop scientifiques, je ne pourrez et ne voudrez pas suivre, car d'autres personnes sont plus compétentes que moi et je prends déjà beaucoup de mon temps libre pour effectuer ce que je fais déjà. Je ne pourrai pas faire plus et risquer de délaisser ma famille.
C'est pour cela d'ailleurs que je recherche toujours des personnes sérieuses, motivées et compétentes pour m'épauler.
Je vais répondre à vos questions et conseils.
C'est ce que je pensais faire, mais vu l'équipement que je dois transporter à chacune de mes sorties, j'avais évité de m'encombrer encore plus. Cependant, si cela s'avère indispensable et utile, je le ferai. Je prendrai une bouteille en plastique de 50 cl comme objet de comparaison. S'il faut autre chose à la place, indiquez-le moi.Hugo Darras a écrit :Tu peux justement prendre tes photos avec un objet de taille fixe comme référentiel au niveau du nid,et tu pourras estimer la hauteur, le diamêtre et le volume sur ordinateur, de façon surement plus précise et rapide que sur le terrain.
Je n'ai pas les moyens d'acheter un objectif fisheye, donc si je peux faire sans, ça sera pas mal. Pour déterminer l'exposition principale du dôme, je me place à son niveau et je regarde autour et là où c'est le plus dégagé, je regarde avec la boussole. Majoritairement, les dômes sont exposés en Sud/Sud-ouest.Hugo Darras a écrit :L'information sur l'exposition du nid s'obtient de façon élégante, en prenant une photo du ciel au niveau du nid, avec un objectif fisheye par exemple. C'est une donnée qui peut s'exploiter informatiquement pour plus de rigueur.
Je n'ai jamais utilisé une demie-journée pour faire cela, mais un quart d'heure par exemple. Juste pour voir, rien de plus. Je suis bien conscient de travail que c'est et il faut au minimum 2 heures pour chaque dôme, pour être précis. En général, en fonction de la taille du dôme, la zone de chasse s'étend sur un rayon de 25-30 mètres jusqu'à 80 mètres environ. Mais ce travail là, je le ferai pour les dômes les plus menacés et si possible, en ciblant des forêts ou des parcelles de forêts malades, en démontrant que là où se trouvent les fourmis, la forêt est devenue saine.Hugo Darras a écrit :As-tu déja essayer d'évaluer la zone de chasse d'une colonie, car cela me semble optimiste en quelques minutes.
Pour ça, je ne l'ai encore jamais fait, je n'ai donc pas de protocole.Hugo Darras a écrit :Pour ce qui est des interconnexions, qui doit représenter un travail important, fais-tu des tests d'agressivités et si oui que protocole ?
Je pense que l'idéal serait d'abord de mettre les individus de chaque dômes étudiés chacun dans une boîte qui leur est propre, puis de les placer dans un vivarium commun sans "fioritures" et de regarder leurs comportements. Mais je suis intéressé de prendre connaissance des protocoles déjà existants à ce niveau.
Je comprends parfaitement votre réaction. Il faut bien différencier les différents objectifs du projet, qui, une fois que du monde me suivra dans cette "aventure", seront ceux d'une association bien définie. Dans le projet MYRMECOGRAPHIE, deux grande lignes se distinguent :Hugo Darras a écrit :En un sens ton protocole me semble critiquable, car beaucoup des données que tu récoltes, visent à mieux comprendre la biologie et l'écologie de ces espèces. C'est passionnant en soit, mais couteux en temps par rapport à tes objectifs annoncés et en comparaison avec le travail bibliographique, qu'il restera à faire (recherche de relevés géographiques anciens, étude des projets d'urbanisation, de la politique d'entretien des forets...).
Des projets similaires se content parfois des relevés des localisations et d'estimation de l'anthropisation du milieu.
- suivi annuel et individuel des dômes et de leurs habitants
- programme de protection (et de sensibilisation au public)
Donc en effet, pour ce qui est du programme de protection (et de sensibilisation au public), l'important est de relever les endroits et le nombre de dômes qui y sont présents, d'en mesurer la dispersion et déterminer les zones où il serait préférable d'en faire transplanter, comme cela a été le cas en Italie.
Pour ce qui est du suivi annuel et individuel des dômes et de leurs habitants, cela concerne plus les passionnés eux-mêmes. Mais ça pourra toujours servir à l'ONF par exemple. C'est pour cela que je passe beaucoup de temps à mesurer, etc.
Ce que je souhaite par dessus tout, c'est aider les scientifiques qui voudraient travailler sur les Formica et leur faire gagner un temps précieux. Et puis ça nous servira à nous aussi, passionnés et myrmécologues, car en France, des scientifiques travaillant toute l'année sur les Formica et uniquement les Formica, celles qui construisent des dômes de brindilles, il ne doit pas y en avoir plus que les doigts d'une seule main. A moins que je ne me trompe bien sûr. Donc pour que les résultats que je pourrai obtenir (ou dans le futur proche, que mon association pourra obtenir) soient recevables, comme vous le dîtes, il faut respecter des protocoles rigoureux et conformes à ceux des myrmécologues professionnels, s'il y en a.
Je ne connais ni Reginald Verhofstede, ni la Deutsche Ameisenschutzwarte et je ne parle pas allemand.Hugo Darras a écrit :As-tu eu vent du travail de Reginald Verhofstede en Flandre et as tu la chance de parler allemand, pour correspondre avec la Deutsche Ameisenschutzwarte, exemplaire dans ce domaine ?
Par contre, je suis ouvert à toutes les littératures myrmécologiques francophones liées aux Formica, afin d'approfondir mes connaissances et me spécialiser de plus en plus.
Je ferai des recherches sur les travaux de Reginald Verhofstede, à moins que vous ayez déjà des liens Internet à me conseiller de visiter au préalable.
Merci de m'avoir lu et au plaisir de vous lire.
Bernard
- Hugo Darras
- Messages : 286
- Enregistré le : mar. 13 mai 2008 21:39
- niger = noire ? : non
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Re: Reine Formica ?
tout cela est très bien et ce projet fort intéressant. J'apporterais quelques réponses au début de ton message dans les jours qui viennent
Il y en a quelques uns en Suisse (voir http://www.zoologie.vd.ch/5_Science/ReFoK.html), à l'origine notamment de ce bouquin que je conseille, si tu ne l'as pas encore :
J'ai eu connaissances des travaux de Reginald Verhofstede, lors d'un colloque fourmis à Bruxelles. C'est un amateur qui fait un recensement des dômes depuis plusieurs années et agit pour leur protection en Flandre avec une bonne connaissance du sujet. Je n'en ai pas plus de souvenir, mais si tu veux prendre contact, il parle français (adresse tout en bas : http://www.formicidae.be/werkgroep.htm).
En Flandre, il y a aussi eu une initiative de l'université catholique de Louvain pour protéger les domes le long des bordures lors de leur entretien par une signalétique.
La Deutsche Ameisenschutzwarte est une association de protection des fourmis des bois en Allemagne, fort bien fréquentée. Je te laisse parcourir leur forum et site avec un traducteur automatique : http://www.ameisenschutzwarte.de/, car c'est très bien fait et il y a des choses à prendre. Il y a la bas des scientifiques et des amateurs, expérimentés dans la question de la protection des Formica rousses et avec lesquels il est possible de communiquer en anglais.
En France, nous n'avons pas grand chose (d'ou l'intéret d'un tel projet).
0il ne doit pas y en avoir plus que les doigts d'une seule main.
Il y en a quelques uns en Suisse (voir http://www.zoologie.vd.ch/5_Science/ReFoK.html), à l'origine notamment de ce bouquin que je conseille, si tu ne l'as pas encore :
J'ai eu connaissances des travaux de Reginald Verhofstede, lors d'un colloque fourmis à Bruxelles. C'est un amateur qui fait un recensement des dômes depuis plusieurs années et agit pour leur protection en Flandre avec une bonne connaissance du sujet. Je n'en ai pas plus de souvenir, mais si tu veux prendre contact, il parle français (adresse tout en bas : http://www.formicidae.be/werkgroep.htm).
En Flandre, il y a aussi eu une initiative de l'université catholique de Louvain pour protéger les domes le long des bordures lors de leur entretien par une signalétique.
La Deutsche Ameisenschutzwarte est une association de protection des fourmis des bois en Allemagne, fort bien fréquentée. Je te laisse parcourir leur forum et site avec un traducteur automatique : http://www.ameisenschutzwarte.de/, car c'est très bien fait et il y a des choses à prendre. Il y a la bas des scientifiques et des amateurs, expérimentés dans la question de la protection des Formica rousses et avec lesquels il est possible de communiquer en anglais.
En France, nous n'avons pas grand chose (d'ou l'intéret d'un tel projet).
- Bernard Fayard
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Re: Reine Formica ?
Merci beaucoup pour ces informations précieuses, je vais m'atteler à tout ça cette semaine.
- Bernard Fayard
- Messages : 63
- Enregistré le : sam. 15 mai 2010 11:58
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Re: Reine Formica ?
Bonjour,
Message pour Bernard.
Bien à toi
Bernard (l'autre)
Message pour Bernard.
Voilà, comme je suis en train de bosser sur la saisie des données de ces dômes là, je peux te dire avec exactitude que nous étions entre 1115 et 1120 mètres d'altitude.Bernard Le Roux a écrit :Les fourmilières que nous avons vues sont encore à des altitudes plus élevées, de mémoire, il me semble 1400m ?
Bien à toi
Bernard (l'autre)
- Bernard Fayard
- Messages : 63
- Enregistré le : sam. 15 mai 2010 11:58
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Re: Reine Formica ?
Bonjour,
J'ai réalisé un bilan global pour les dômes du secteur SRZ1, secteur pour lequel Bernard m'a aidé.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Ceci se fera pour tous les secteurs recensés.
Précision : n'ayant pas visité le bois en entier, je n'ai pas établi de mesures en fonction de la surface de la zone (en hectares).
Pour information :
Les fourmilières sont classées en 4 catégories (Torossian et Roques, 1979) suivant leur volume :
- PN (petits nids) : 1 cm3 à 32 dm3
- NM (nids moyens) : 32 dm3 à 256 dm3
- GN (gros nids) : 256 dm3 à 2,048 m3
- TGN (très gros nids) : > 2,048 m3
J'ai réalisé un bilan global pour les dômes du secteur SRZ1, secteur pour lequel Bernard m'a aidé.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Ceci se fera pour tous les secteurs recensés.
Précision : n'ayant pas visité le bois en entier, je n'ai pas établi de mesures en fonction de la surface de la zone (en hectares).
Pour information :
Les fourmilières sont classées en 4 catégories (Torossian et Roques, 1979) suivant leur volume :
- PN (petits nids) : 1 cm3 à 32 dm3
- NM (nids moyens) : 32 dm3 à 256 dm3
- GN (gros nids) : 256 dm3 à 2,048 m3
- TGN (très gros nids) : > 2,048 m3
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