Chalepoxenus kutteri

[Claude Lebas]

Hommage à Henri Cagniant qui l'a décrite en 1973. Espèce parasite de Temnothorax . Trouvée sur Banyuls avec Christophe G. dans un nid de T.racovitzai.

(Une ouvrière avec une) Deux ouvrières hôtes T.racovitzai:

[Claude Lebas]

L'espèce a été dédiée au docteur KUTTER. Elle fut découverte en 1950 par Le Masne sur Banyuls ( 66 ).
La reine :

Le thorax est lisse et le corps luisant. Les épaules sont arrondies.
Le tête présente quelques rides sur les joues :

[Claude Lebas]

La caractéristique du genre est la dent sous le post pétiole :

Pour l'espèce , la pilosité des pattes est courtes sans poils dressés:

[Jean-Luc Marrou]

Superbes photos pour une espèce pas courante. Merci

[Rumsaïs Blatrix]

Superbe!
Je me suis toujours demandé à quoi elle pouvait bien ressembler. Les ouvrières ont l'air de ressembler vraiment beaucoup à T. racovitzai. Elles sont quand même différentiables à l'oeil sur le terrain, si par exemple on ne voit pas les gynes?

[Jean-Luc Marrou]

A mon humble avis, cela doit être très compliqué vu la taille des types. Mais bon Claude est plus à même de répondre.
C'est ce qui fait qu'il faut souvent prélevé même si on pense savoir. Christophe a une anecdote à ce sujet où il n'a prélevé qu'un exemplaire d'une espèce qu'il pensait avoir identifié de visu, il s'est avéré sous la bino que c'était tout autre chose. Il cherche encore au même endroit .

[Philippe Wegnez]

Salut du Mont Ventoux,

Je viens de trouver Chalepoxenus sp (ouvrières et peut être des mâles) dans des nids de T.tuberum. Les ouvrières sont repérables à la loupe car il y a une différence de taille et de coloration. Pour aller plus loin il faut le binoculaire.
A+
Phil

[Rumsaïs Blatrix]

Salut,

Les Chalepoxenus muellerianus sont assez faciles à distinguer de leurs hotes à l'oeil sur le terrain. Mais quand je vois la photo de l'ouvrière de C. kutteri avec l'ouvrière de T. racovitzai, je me dit que ça doit être une autre paire de manches... Mais les ouvrières de C. kutteri ont peut-être une attitude un peu différente, ce qui pourrait aider à les détecter (d'où ma question). Par exemple, les ouvrières de Myrmoxenus kraussei sont assez difficiles à détecter dans un nid de T. recedens, mais avec un peu d'habitude on remarque qu'elles ont une "démarche" un peu moins "dégourdie" et des proportions un peu différentes (et une coloration globalement plus claire, bien que la coloration ne soit pas toujours un bon critère). OK, c'est pas très scientifique tout ça, mais ça marche.

Est-ce qu'on peut appliquer ce genre de critères aux ouvrières C. kutteri?

Rum

[Christophe Galkowski]

Les deux ouvrières photographiées sont des racovitzai. Dans le prélèvement de Claude, je ne sais pas s'il y avait aussi des ouvrières de kutteri mais j'ai déjà récolté cette espèce et les ouvrières sont bien plus grandes et plus claires et comme pour muellerianus, elles sont distinctes même à vue d'oeil.

[Claude Lebas]

Je viens de reprendre mon prélèvement: c'est sans ouvrières. A vue au prélèvement je n'ai aperçu que des princesses. Il m'a fallu faire vite car bien que sous une pierre c'était beaucoup de racines, pas de terre "battue". Difficile d'effectuer des photos. A refaire , le coin le mérite.