Camponotus herculeanus - Linnaeus, 1758
- Christian Dégache
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Camponotus herculeanus - Linnaeus, 1758
Observations et photos faites le 20/06/08 entre 17 et 18H00.
Espèce commune en altitude dont les ouvrières mesurent de 7 à 15 mm nichant principalement dans le bois (lignicole) on peut la trouver malgré tout aussi dans le sol… !
Le temps idéale de ces derniers jours a été propice pour l’essaimage de certaines espèces entre autre Camponotus herculeanus dont les sexués passent l'hiver au nid pour essaimer au printemps.
Beaucoup de jeunes gynes fraîchement fécondées observées au sol à la recherche d’un abri mais aussi des colonies dont les princesses et princes n’ont pas encore osé prendre leur essor à cette heure ; ce n’est que partie remise !
Une petite vue d’ensemble de l’habitat ; toujours sur la commune de Rochepaule à un peu plus de 1000 mètres :
Le nid se trouve sur une « bute » de terre au bord d’un chemin, mélange de terre et d’épines de pins :
Photos sur les diverses entrées du nid :
Les entrées sont bondées d’individus : ouvrières, mâles et princesses qui restent très calmes !
Aucune agitation…
Quelques photos des futures reines :
Sans oublier les mâles :
Sous l’œil attentif des ouvrières :
La suite de ce reportage ce week-end !
Espèce commune en altitude dont les ouvrières mesurent de 7 à 15 mm nichant principalement dans le bois (lignicole) on peut la trouver malgré tout aussi dans le sol… !
Le temps idéale de ces derniers jours a été propice pour l’essaimage de certaines espèces entre autre Camponotus herculeanus dont les sexués passent l'hiver au nid pour essaimer au printemps.
Beaucoup de jeunes gynes fraîchement fécondées observées au sol à la recherche d’un abri mais aussi des colonies dont les princesses et princes n’ont pas encore osé prendre leur essor à cette heure ; ce n’est que partie remise !
Une petite vue d’ensemble de l’habitat ; toujours sur la commune de Rochepaule à un peu plus de 1000 mètres :
Le nid se trouve sur une « bute » de terre au bord d’un chemin, mélange de terre et d’épines de pins :
Photos sur les diverses entrées du nid :
Les entrées sont bondées d’individus : ouvrières, mâles et princesses qui restent très calmes !
Aucune agitation…
Quelques photos des futures reines :
Sans oublier les mâles :
Sous l’œil attentif des ouvrières :
La suite de ce reportage ce week-end !
- Jean-Luc Marrou
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Re: Camponotus herculeanus (Linnaeus, 1758)
Là, tu nous gâtes. Très intéressant. J'ai une question.
Tu trouves des nids d'herculeanus dans la terre ? Je n'ai jamais observé ça.
Par contre j'avais observé des sentiers semi-souterrain allant d'une souche ou d'un arbre mort à un autre.
Là, les nids sont terricoles ou c'est du provisoire pour l'essaimage des sexués ?
Ou alors, la possibilité de trouver des sites de nidification lignicoles étant limitée, il y aurait eu adaptation et investissement du sol ?
Vraiment ton observation soulève des questions fort intéressantes.
Tes photos sont vraiment bien. Quelle progression !!!
P.S : la photo 4 n'est pas visible chez moi.
Tu trouves des nids d'herculeanus dans la terre ? Je n'ai jamais observé ça.
Par contre j'avais observé des sentiers semi-souterrain allant d'une souche ou d'un arbre mort à un autre.
Là, les nids sont terricoles ou c'est du provisoire pour l'essaimage des sexués ?
Ou alors, la possibilité de trouver des sites de nidification lignicoles étant limitée, il y aurait eu adaptation et investissement du sol ?
Vraiment ton observation soulève des questions fort intéressantes.
Tes photos sont vraiment bien. Quelle progression !!!
P.S : la photo 4 n'est pas visible chez moi.
- Christian Dégache
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Re: Camponotus herculeanus (Linnaeus, 1758)
Suite….
Voilà une jeune reine fraîchement fécondée à la recherche d’un lieu ou elle pourra
dans un premier temps creuser son terrier et dans un deuxième temps s’y enfermer dans l’espoir de fonder sa propre colonie ! Je ne pense pas que cette espèce pratique la fondation pléométrotique, si j’en crois le peut d’observation que j’ai pu faire sur cette espèce et sur sa « cousine » C. ligniperdus.
Pas facile ; il y’a de la concurrence (d’autres gynes sont bien sûre dans le même cas) et surtout les mauvaises rencontre comme ici avec une ouvrière hostile de la même espèce !
Elle s’en sortira sans problème l’ouvrière ne faisant pas le poids face à cette « masse » impressionnante !! Oufff !!
Le photo n’est pas nette mais je vous laisse imaginer que les protagonistes à ce moment là n’était pas favorable à la pose « photo ». Je la met malgré tout !!
La jeune reine cherche des ébauches de trous, celui-ci n’a pas l’air de lui être à « son goût » et poursuit son chemin. Que fait-il que ce lieu ne lui convienne pas ? Peut-être le substrat trop dense pour être creusé ?! Un lieu déjà imprégné d’odeur par des ouvrières fourrageuses et qui limiteraient ses chances de mener à bien sa mission …?! L’environnement même ? Des questions par mis tant d’autres que je me pose tout en l’observant !
Après plusieurs minutes de quête elle trouve une nouvel ébauche de cavité, essayant de s’y introduire mais trop juste pour elle et peut profond !!
Néanmoins cet endroit à l’aire de lui convenir malgré le danger proche qui la guette à tout instant !
A l’aide de ses mandibules elle déblaie, retire les gravats, et gros monceaux….
Ca y’est ce site lui convient parfaitement ….ou est-ce un abri de fortune qu’elle a décidé d’arranger pour se protéger de ses ennemis en attendant le crépuscule et voir plus loin…. !!
La terre à l’aire meuble et se creuse assez facilement à la voir faire !
Elle utilise ses pattes antérieurs pour sortir la terre.
Après un laborieux travail presque incessant en voici le résultat :
Il ne lui aura fallu pas moins ni plus de 12 minutes et 13 secondes chrono en mains entre le début des travaux et le résultat de la dernière photo !
Mais si elle reste « là » va tel pouvoir se défendre de la colonie déjà bien établie située à environ 20 centimètres, pour la première entrée, de son actuel demeure ou sera telle obligé de déménager !? Elle a déjà eu la visite à la fin des travaux de deux de ses voisines bien décidées à la déloger mais sans y parvenir….. quelle en sera l’issue !!!
Voilà une jeune reine fraîchement fécondée à la recherche d’un lieu ou elle pourra
dans un premier temps creuser son terrier et dans un deuxième temps s’y enfermer dans l’espoir de fonder sa propre colonie ! Je ne pense pas que cette espèce pratique la fondation pléométrotique, si j’en crois le peut d’observation que j’ai pu faire sur cette espèce et sur sa « cousine » C. ligniperdus.
Pas facile ; il y’a de la concurrence (d’autres gynes sont bien sûre dans le même cas) et surtout les mauvaises rencontre comme ici avec une ouvrière hostile de la même espèce !
Elle s’en sortira sans problème l’ouvrière ne faisant pas le poids face à cette « masse » impressionnante !! Oufff !!
Le photo n’est pas nette mais je vous laisse imaginer que les protagonistes à ce moment là n’était pas favorable à la pose « photo ». Je la met malgré tout !!
La jeune reine cherche des ébauches de trous, celui-ci n’a pas l’air de lui être à « son goût » et poursuit son chemin. Que fait-il que ce lieu ne lui convienne pas ? Peut-être le substrat trop dense pour être creusé ?! Un lieu déjà imprégné d’odeur par des ouvrières fourrageuses et qui limiteraient ses chances de mener à bien sa mission …?! L’environnement même ? Des questions par mis tant d’autres que je me pose tout en l’observant !
Après plusieurs minutes de quête elle trouve une nouvel ébauche de cavité, essayant de s’y introduire mais trop juste pour elle et peut profond !!
Néanmoins cet endroit à l’aire de lui convenir malgré le danger proche qui la guette à tout instant !
A l’aide de ses mandibules elle déblaie, retire les gravats, et gros monceaux….
Ca y’est ce site lui convient parfaitement ….ou est-ce un abri de fortune qu’elle a décidé d’arranger pour se protéger de ses ennemis en attendant le crépuscule et voir plus loin…. !!
La terre à l’aire meuble et se creuse assez facilement à la voir faire !
Elle utilise ses pattes antérieurs pour sortir la terre.
Après un laborieux travail presque incessant en voici le résultat :
Il ne lui aura fallu pas moins ni plus de 12 minutes et 13 secondes chrono en mains entre le début des travaux et le résultat de la dernière photo !
Mais si elle reste « là » va tel pouvoir se défendre de la colonie déjà bien établie située à environ 20 centimètres, pour la première entrée, de son actuel demeure ou sera telle obligé de déménager !? Elle a déjà eu la visite à la fin des travaux de deux de ses voisines bien décidées à la déloger mais sans y parvenir….. quelle en sera l’issue !!!
- Jean-Luc Marrou
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Re: Camponotus herculeanus (Linnaeus, 1758)
Très interéssant !!!
Comme tu le précises bien, il n' y a pas de fondation par pléométrose ( Je pense pas qu'on puisse dire pléométrique ) chez cette espèce, c'est à dire que la coexistence pacifique de plusieurs femelles dans un premiers temps n'est pas acceptée.
C'est plutôt de l'ordre d'une fondation claustrale indépendante stricte. Tu sembles laissé entendre que les observations que tu as faites sur le terrain semble démontrer cela.
Pour confirmer cela (c'est peut être déjà été fait par certains auteurs) faudrait faire des expériences en mettant 2-3 ou 4 gynes ensembles dans un tube lors de la fondation.
Ton reportage relate bien les difficultés de ce moment et les mauvaises rencontres que la jeune fondatrice peut faire dans ce moment, souvent des ouvrières de sa propre espèce.
L'objectif premier est de trouver un endroit adéquat pour fonder. Je n'ai toujours trouvé C. herculeanus qe dans le bois, je pensais que c'était une espèce strictement lignicole. La jeune reine fonde alors dans une souche, un tronc mort, la condition étant qu'il soit bien exposé, pas occupé par d'autres espèces dont elle repère l'odeur ou pire parasité par un champignon. Peut être que cette espèce vu la concurrence rude dans certains endroits "se rabat" alors dans la terre.
On peut donc faire 2 hypothèses, il me semble concernant ton observation, ou c'est du provisoire, elle s'arrête dans ce petit endroit dans la terre en attendant de poursuivre sa route afin de trouver l'endroit adéquat ou comme dit précedement elle fondera là (manque de matériau propice à la fondation).
La question reste posée;
Peut ête faudrait il que tu repères bien l'endroit pour voir si l'année prochaine tu repères un trou d'entrée avec des jeunes ouvrières en sortant.
Sachant que d'après ce que tu dis, certains facteurs risquent de rendre cette observation difficile, vu qu'elle s'est installé sans doute trop près d'une autre colonie et ça ça risque de lui couter cher, sans compter les causes de décés divers dû à cette phase délicate de fondation.
Comme tu le précises bien, il n' y a pas de fondation par pléométrose ( Je pense pas qu'on puisse dire pléométrique ) chez cette espèce, c'est à dire que la coexistence pacifique de plusieurs femelles dans un premiers temps n'est pas acceptée.
C'est plutôt de l'ordre d'une fondation claustrale indépendante stricte. Tu sembles laissé entendre que les observations que tu as faites sur le terrain semble démontrer cela.
Pour confirmer cela (c'est peut être déjà été fait par certains auteurs) faudrait faire des expériences en mettant 2-3 ou 4 gynes ensembles dans un tube lors de la fondation.
Ton reportage relate bien les difficultés de ce moment et les mauvaises rencontres que la jeune fondatrice peut faire dans ce moment, souvent des ouvrières de sa propre espèce.
L'objectif premier est de trouver un endroit adéquat pour fonder. Je n'ai toujours trouvé C. herculeanus qe dans le bois, je pensais que c'était une espèce strictement lignicole. La jeune reine fonde alors dans une souche, un tronc mort, la condition étant qu'il soit bien exposé, pas occupé par d'autres espèces dont elle repère l'odeur ou pire parasité par un champignon. Peut être que cette espèce vu la concurrence rude dans certains endroits "se rabat" alors dans la terre.
On peut donc faire 2 hypothèses, il me semble concernant ton observation, ou c'est du provisoire, elle s'arrête dans ce petit endroit dans la terre en attendant de poursuivre sa route afin de trouver l'endroit adéquat ou comme dit précedement elle fondera là (manque de matériau propice à la fondation).
La question reste posée;
Peut ête faudrait il que tu repères bien l'endroit pour voir si l'année prochaine tu repères un trou d'entrée avec des jeunes ouvrières en sortant.
Sachant que d'après ce que tu dis, certains facteurs risquent de rendre cette observation difficile, vu qu'elle s'est installé sans doute trop près d'une autre colonie et ça ça risque de lui couter cher, sans compter les causes de décés divers dû à cette phase délicate de fondation.
- Christian Dégache
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Re: Camponotus herculeanus (Linnaeus, 1758)
Je n'ai jamais vu jusqu'à présent plusieurs gynes de cette espèce ensemble en milieu naturel.Pour confirmer cela (c'est peut être déjà été fait par certains auteurs) faudrait faire des expériences en mettant 2-3 ou 4 gynes ensembles dans un tube lors de la fondation.
J'ai mis en place le sytème que tu énnonces 1 fois concernant cette espèce, obligé de séparer au bout de quelques heures sinon c'est la mort de l'un d'entre elles ; idem pour Camponotus ligniperdus par ailleurs mais avec cette dernière plusieurs tentatives en tubes qui se sont toujours avérés infaisable chez moi elles se tolèrent au début ensuite..... !
Mes quelques obsérvations comme précisées vont bien en ce sens. Merci J-L.C'est plutôt de l'ordre d'une fondation claustrale indépendante stricte
Je me demande aussi si ce n'est pas du "temporaire" !On peut donc faire 2 hypothèses, il me semble concernant ton observation, ou c'est du provisoire, elle s'arrête dans ce petit endroit dans la terre en attendant de poursuivre sa route afin de trouver l'endroit adéquat ou comme dit précedement elle fondera là (manque de matériau propice à la fondation).
J'ai repéré le lieu mais je ne pense qu'elle puisse s'établir à cette endroit pour tout ce qui a été dit plus haut ; je crois bien que c'est perdu d'avance pour elle même si bien sûre rien est fait et pourquoi pas rester optimiste !La question reste posée;
Peut ête faudrait il que tu repères bien l'endroit pour voir si l'année prochaine tu repères un trou d'entrée avec des jeunes ouvrières en sortant.
Sachant que d'après ce que tu dis, certains facteurs risquent de rendre cette observation difficile, vu qu'elle s'est installé sans doute trop près d'une autre colonie et ça ça risque de lui couter cher, sans compter les causes de décés divers dû à cette phase délicate de fondation.
- Christian Dégache
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Re: Camponotus herculeanus (Linnaeus, 1758)
Rien ne nous dit non plus qui ne se cache pas une vieille souche qui aurait pu être recouverte avec les années de terre et d’épines et qui aurait formé cette amoncellement !
A quelques mètres de celui-ci sur le chemin un nid satellite est présent au bord d’une racine le traversant c’est la même colonie ; pas d’animosité envers les ouvrières !
Ce n’est pas facile d’affirmer ou non sans détruire une partie du nid pour voir ce qui se cache dessous.
Mais je ne pense pas que cette espèce soit totalement lignicole !
J’observe aussi des colonies dans de la terre bien noire un mélange de différents substrats dont du bois en décomposition très certainement peut-être cela leur suffit-il !
La photo d’une gyne creusant elle aussi au bord d’une vieille racine d’arbre sur le bas côté d’un chemin !!
A quelques mètres de celui-ci sur le chemin un nid satellite est présent au bord d’une racine le traversant c’est la même colonie ; pas d’animosité envers les ouvrières !
Ce n’est pas facile d’affirmer ou non sans détruire une partie du nid pour voir ce qui se cache dessous.
Mais je ne pense pas que cette espèce soit totalement lignicole !
J’observe aussi des colonies dans de la terre bien noire un mélange de différents substrats dont du bois en décomposition très certainement peut-être cela leur suffit-il !
La photo d’une gyne creusant elle aussi au bord d’une vieille racine d’arbre sur le bas côté d’un chemin !!
- Jean-Luc Marrou
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Re: Camponotus herculeanus (Linnaeus, 1758)
Je pense que dans la perspective de fonder à tout prix et les places étant chères, la dernière solution, c'est une petite cavité dans la terre.
Après, y a cette question de nids satellites (il y a des travaux là-dessus des canadiens et quebécois) car dans une souche au fil des ans avec l'augmentation de la population, elle devient vite trop étroite.
Ce reportage est vraiment sensationnel. J'espère qu'on arrivera à faire de même pour d'autres espèces de Camponotus (vagus, cruentatus, sylvaticus, pilicornis, aethiops.....), de Messor ou Cataglyphis (bouturage et parade nuptiale avec courses des mâles autour des femelles).
Après, y a cette question de nids satellites (il y a des travaux là-dessus des canadiens et quebécois) car dans une souche au fil des ans avec l'augmentation de la population, elle devient vite trop étroite.
Ce reportage est vraiment sensationnel. J'espère qu'on arrivera à faire de même pour d'autres espèces de Camponotus (vagus, cruentatus, sylvaticus, pilicornis, aethiops.....), de Messor ou Cataglyphis (bouturage et parade nuptiale avec courses des mâles autour des femelles).
- Christian Dégache
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Re: Camponotus herculeanus (Linnaeus, 1758)
Je suis allé me promener aujourd'hui et j'ai observé pas mal de gynes seules en soulevant les pierres qui ne sont pas "incrustées" dans le sol !
Là encore peut-être, comme nous le supposons, un abri de fortune pour se protéger et qui demande aucun travail pour sa "fabrication" (gain d'énergie) avant de continuer les investigations !!
Là encore peut-être, comme nous le supposons, un abri de fortune pour se protéger et qui demande aucun travail pour sa "fabrication" (gain d'énergie) avant de continuer les investigations !!
- Christian Dégache
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Re: Camponotus herculeanus - Linnaeus, 1758
Deux jours que je rencontre C. herculeanus avec des colonies établies sur Rochepaule à l'altitude d'environ 850 mètres.
Je ne pensais pas le voir si bas même si j'avais déjà obesrvé quelques gynes encore aillées à cette altitude .... mais après reflexion le dénivelé de Rochepaule y'est sûrement pour quelques chose.
Sur la seule commune on passe de 600 à 1200 mètres.
Se voit ailleurs si "bas" ?
Je ne pensais pas le voir si bas même si j'avais déjà obesrvé quelques gynes encore aillées à cette altitude .... mais après reflexion le dénivelé de Rochepaule y'est sûrement pour quelques chose.
Sur la seule commune on passe de 600 à 1200 mètres.
Se voit ailleurs si "bas" ?
- Jean-Luc Marrou
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Re: Camponotus herculeanus - Linnaeus, 1758
Je pense que dans les coins vallonés comme vers chez toi, on peut la trouver à cette altitude, surtout qu'elle n'a pas de concurrence comme à d'autres endroits (Camponotus vagus)
J'ai trouvé cette publication de Chérix où il confirme qu'en Suisse aussi Camponotus herculeanus est présente sous les pierres, il parle même de nids de pierre.
http://antbase.org/ants/publications/11264/11264.pdf
Vraiment ça me donne envie de rebalayer des endroits que je connais où cette espèce abonde pour être plus attentif à ce paramètre, j'ai dû rater quelque chose.
J'ai trouvé cette publication de Chérix où il confirme qu'en Suisse aussi Camponotus herculeanus est présente sous les pierres, il parle même de nids de pierre.
http://antbase.org/ants/publications/11264/11264.pdf
Vraiment ça me donne envie de rebalayer des endroits que je connais où cette espèce abonde pour être plus attentif à ce paramètre, j'ai dû rater quelque chose.
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