Bonjour,

observations et photos faites le 08/05/08 par une journée ensoleillée !
Le nid se trouve "au pied" d'un pin au bord d'un chemin à un peu plus de 1000 mètres, le soleil "atteint" le nid une bonne partie de la journée !
Cette espèce, ouvrières mesurant de 2.5 à 3 mm côtoie ici C. ligniperdus, Tetramorium sp, Leptothorax muscorum, Camponotus herculeanus, Myrmica sp., rencontre aussi Manica rubida et tant d'autres...

Vue générale de l'habitat :
Le nid se trouve, comme dit précédemment, au pied d'un pin dans un sol fait de matière organique, terre (humus), épines de pin ...
Et voilà ce mélange de matière organique :
L'ouvrière ci-dessous se trouve à l'entrée du nid !
Un nid de Tetramorium sp. se trouve à moins d'une dizaine de centimètres !
J'ai l'impression qu'elle se fuient mutuellement au contact !
Une petite dizaine d'ouvrières étaient visibles à ce moment là fourrageant aux alentours et même assez loin du nid, pour certaines plus de 2 mètres... ce qui m'a tout de même surpris pour cette espèce qui est de petite taille (2-3 mm tout au plus) et surtout que je pensais plutôt assez discrète.
Beaucoup d'ouvrières rentrant au nid ne le font pas seules mais avec leur butin entre les mandibules, de visu je n'ai pas pu en connaître ce que c'était ni leur origine ! Une ouvrière cependant traînait une ouvrière morte de "Tetramorium" me semble t-il ! Espèce omnivores ! J'ai retrouvé trois ouvrières sur un brin d'herbe mais je n'ai pas observé de pucerons, certainement la sève de la plante dont elles se régalaient.
L'ouvrière ci-dessous retourne au nid avec quelque chose entre les mandibules.... !
Qu'est-ce donc !?!
Elle arrive vers une carcasse d'arachnide ?!.
Voilà pour les quelques photos prises de cette espèce assez commune à priori dans ma région d'après les observations et les prélèvements efféctués.
Merci.

N.B : déscriptifs des sexués par le Professeur Henri Cagniant ici : http://antarea.fr/antarea/viewtopic.php?f=32&t=136 ....... et ici : http://antarea.fr/antarea/viewtopic.php?f=32&t=136

c'est bien l'arbre que tu m'avais montré et ou on avait vu une reine Temnothorax se balader ?

Oui c'est bien ce fameux arbre.

Temnothorax tristis.
Gyne.

Comme beaucoup de Temnothorax et d’autres genres, T. tristis utilise le tandem running comme moyen de recrutement.
Ce système peut être employé pour enrôler des congénères vers une source de nourriture, deux individus sont alors de la partie : la recruteuse – l’ouvrière ayant fait la découverte – et la recrutée ; il peut être utilisé aussi lors du déménagement de la société.
Une fois le « tandem » amorcé ( mécanique, chimique ? ) : les ouvrières recruteuses sont à priori frénétiques devant leur congénères dans ce cas-ci (observation personnel), le tandem avance alors lorsque le contact (antennes) de la recrutée viennent toucher l’abdomen de la recruteuse jusqu’à l’arrivée sur site. Cela peut-être assez rapide comme déplacement.

Suite à la communication du Professeur H. Cagniant ==> http://antarea.fr/antarea/viewtopic.php?f=32&t=206
tristis étant la forme "montagnarde" de Temnothorax luteus modification du titre de ce compte rendu le 27/08/09.

Modification de la base de donnée ce jour http://www.antarea.fr.
Tous les Temnothorax tristis, ont été "modifés" en Temnothorax luteus forme tristis.