Les questions courantes

Lorsqu’on expédie les spécimens à son coordinateur, comment les expédie t-on ?

Le plus simple pour l’envoi, c’ est de mettre les fourmis dans des petits tubes hermétiques remplis d’alcool à 70° non modifié, appelés tubes eppendorfs.
Puis, on les met dans une enveloppe à bulle et on l’expédie au coordinnateur.

Où trouvez des tubes eppendorfs ?

Vous devez adresser un mail à l’adresse tubes@antarea.fr.
Consultez la page Protocole et inscription pour les modalités et les prix.

Pourquoi de l’alcool 70° pur, et pas d’alcool modifié pour conserver les fourmis dans les tubes eppendorfs ?

L’alcool 70° modifié (couleur jaune) contient des agents qui détériorent plus rapidement les types (fourmis), on voit très bien ça au niveau des couleurs et de leurs nuances, tout devient très vite marron terne. Il faut donc de l’alcool 70°, pas du 90 ° qui a tendance à rigidifier les fourmis.

Où trouve t-on de l’alcool éthylique à 70° ?

L’alcool éthylique à 70° (sans ajout d’éther) se trouve en pharmacie. Précisez non dénaturé (sans éther). L’éther est rajouté dans l’alcool par précaution pour pas que les gens boivent cet alcool. On parle de préparation car l’opération consiste pour le pharmacien à rajouter de l’eau pure dans l’alcool pour le diluer à 70° . Pour éviter tout problème ou suspicion, il suffit de préciser au pharmacien que c’est pour la conservation d’insectes..

Comment attraper et mettre les fourmis dans ces tubes ?

Une des techniques est d’avoir un flacon avec une ouverture un peu large. On attrape les fourmis en ayant au préalable trempé le pinceau dans ce flacon d’alcool. Elles se collent au pinceau.

Puis, on trempe le pinceau dans le flacon plein d’alcool et là elles tombent au fond.

Avec un peu de pratique, on y arrive très facilement sauf avec certaines espèces qui mordent les crins du pinceau. Ensuite chez soi, on remplit une boite d’eau on verse le flacon avec les fourmis, l’alcool et les saletés et puis on récupère les fourmis une par une pour les mettre dans les tubes eppendorfs. Cette technique est bonne quand on a quelques connaissances en systématique au moins pour arriver jusqu’au genre. Elle permet sur le terrain de mettre beaucoup d’espèces différentes dans le flacon et de trier une fois arrivé chez soi.

L’idéal, pour ne pas les faire souffrir cela serait d’avoir une boite hermétique dans laquelle on met du coton avec de l’éther qui les endort. Après, on peut les mettre dans de l’alcool avec des pinces d’entomologie souple pour ne pas les abîmer.

Vous dites : « Quand cela lui est possible, l’espèce envoyée doit compter une dizaine d’ouvrières et dans le meilleur des cas des sexués mâles et femelles (au moins 2 ou 3 de chaque, toujours si cela est possible) ».

Est ce que ça sous entend que l’on doit récolter uniquement lors des périodes d’essaimage pour avoir plus de chance d’avoir des sexués ou peut-on, dès qu’on trouve des fourmis récoltées ?

Il est effectivement intéressant de fournir les sexués quand on peut, car il faut savoir aussi que pour déterminer précisement les espèces de certains genres (Tapinoma, Tetramorium), il faut les mâles, par exemple.
Mais il ne faut en aucun cas attendre de récolter en période où les sexués sont présents.

Est-ce qu’il vaut mieux mettre les sexués, si on en trouve, dans un tube à part ou on peut les placer dans le même tube que les ouvrières ?

Si les sexués prélevés ont été capturés dans le même nid que les ouvrières, il n’y a aucun problème on peut les mettre ensemble. Par contre, si ils sont capturés lors d’un essaimage, donc hors d’un nid, à ce moment-là, il faut les mettre dans un tube à part. Priorité aux sexués prélevés dans le nid et acceptation de sexués issus d’essaimage.

J’élève des fourmis. Elles sont nées d’une reine que j’ai récolté dans mon jardin suite à un essaimage, l’an dernier. Est-ce que je peux en envoyer à AntArea pour que cette espèce soit inscrite dans mon département, puisque je vois qu’elle n’est pas encore référencée ?

AntArea ne prend en compte que les fourmis récoltées dans la nature. Pas de spécimens d’élevage, ou d’ouvrières nées en élevage. Le mieux est de chercher des spécimens correspondant à cette espèce dans la nature autour de chez soi, dans son département.